Chaque élément, même le plus anecdotique, est posé consciemment, à la place qui lui revient, au service d'une harmonie très personnelle.
« Tout mon travail repose sur les humeurs profondes, je ne peux rien contre ça. Et ces humeurs ne se préméditent pas, alors j'organise l'improvisation… »
J'ai besoin de voir mes outils, d'envisager toutes mes couleurs, toutes mes techniques, afin de servir au mieux la spontanéité. L'accès immédiat à tout mon matériel permet cette liberté. Les tiroirs sont ouverts, les pots de pigments visibles, les tubes tous à proximité de ma palette. J'évite ainsi la réflexion intellectuelle que nécessite la recherche. Si mon humeur veut du Bleu, elle le prend. Instinctivement. Sans réfléchir, ce afin de nuire le moins possible à cet inconscient si insaisissable, si sauvage, seul guide véritable du chemin du pinceau.